Les jeunes diplômés sur le marché du travail 

 

 

Chaque année, des milliers de jeunes diplômés entrent sur le marché du travail avec la volonté de trouver un emploi et de commencer leur carrière professionnelle. Il y a donc beaucoup de candidats motivés à montrer leurs qualités et leurs atouts. Mais le marché du travail a changé et dorénavant, les candidats ne sont plus les seuls à devoir faire leurs preuves. Les entreprises qui recrutent doivent elles aussi prouver qu’elles sont l’employeur idéal pour un jeune diplômé.   

 

Recrutement des jeunes diplômés : comment les convaincre ? 

 

Le recrutement des jeunes diplômés n'est pas aussi facile que l'on croit. Les candidats jeunes diplômés peuvent se montrer exigeants lors d’un recrutement. Ils sont souvent sollicités par différentes entreprises et ont parfois l’embarras du choix. Les entreprises doivent donc se montrer convaincantes si le profil les intéresse vraiment. Mais comment faire pour les convaincre ? 

 

Faire preuve de transparence 

 

En effet, l’une des premières choses que les jeunes diplômés attendent est la transparence de leur futur employeur. Que ce soit au moment de l’entretien d’embauche lorsque le recruteur présente le poste ainsi que ses missions. Ou bien lorsqu’il présente les objectifs et attentes de l’entreprise par rapport à cette nouvelle embauche. Il est plus judicieux d’être honnête dès le début afin que ce soit clair pour le candidat. 

Il en va de même pour la présentation de l’entreprise. Certes, il faut se montrer convaincant et mettre en avant les atouts de l’entreprise, mais il est nécessaire de rester franc et transparent. Les jeunes diplômés vont généralement se renseigner sur l’entreprise, que ce soit par leur site internet ou grâce à leur réseau. Il faut donc que le discours soit cohérent.  

 

Offrir des avantages concrets   

 

Lorsqu’un candidat s’intéresse à une offre d’emploi, les missions vont être ce qui le poussent à postuler, mais les avantages de l’entreprise peuvent nettement faire pencher la balance et lui donner envie de rester. 

 

Les avantages sont nombreux : 

  • Sur le lieu de travail : bureau aménagé, espace de détente, machines à café  
  • Flexibilité des horaires de travail (pour les métiers qui le peuvent) 
  • Titres-restaurants
  • Chèques vacances 
  • Chèques cadeaux ou bon d’achat 
  • Activités de team building 

 

Les entreprises de la Silicon Valley sont expertes en termes d’avantages entreprises. Cela fait presque partie de la culture de l’entreprise. Prenons l’exemple de l’acteur mondial du e-commerce, Shopify qui, pour ses employés en télétravail total, leur offre 1000$ pour l’installation de leur bureau à la maison. 

 

Toutes les entreprises n’ont pas cette possibilité-là, et surtout les fonds nécessaires, mais la notion d’avantages en entreprise reste néanmoins importante si l’on veut séduire un candidat jeune diplômé. 

 

CDD ou CDI ?

 

Les jeunes diplômés ne sont pas tous à la recherche d’un CDI, un statut qui reste encore aujourd'hui un gage de stabilité. En effet, les jeunes générations évoluent beaucoup et leurs projets de carrière aussi. Lorsqu’ils rejoignent une entreprise, ils ne vont pas nécessairement se projeter sur le long terme et vont plutôt considérer le poste qu’ils ont comme une opportunité d’acquérir de l’expérience avant d’évoluer autre part. 

De plus en plus de jeunes diplômés optent également pour le freelance, un statut qui permet une certaine indépendance et qui séduit beaucoup les jeunes générations.

 

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En poste : comment les fidéliser ? 

 

Une fois avoir recruté un junior, il faut maintenant les fidéliser. Une étape cruciale. Mais alors, comment les faire rester et leur donner envie d’évoluer au sein de l’entreprise ? 

 

Préparer l’intégration du candidat 

 

Effectivement, lorsque l’étape du recrutement est passée, il est essentiel de préparer son intégration. La première chose à faire est de prévenir l’ensemble des collaborateurs de l’arrivée du profil junior et de l’objectif de cette embauche. Ensuite, il faut prendre en compte son arrivée dans les nouveaux locaux c’est-à-dire l’achat de matériel informatique et bureautique si c’est un poste de bureau. Une fois le jeune diplômé en poste, il peut être intéressant de prévoir des réunions ou formations avec les personnes qui seront en contact régulier avec le nouvel arrivant. Cela lui permettra de mieux visualiser les différents acteurs de l’entreprise, et de pouvoir prendre connaissance du fonctionnement de celle-ci.  

Il peut aussi être judicieux d'attribuer un parrain ou mentor au salarié recruté pour qu’il puisse se tourner vers une personne en cas de besoin. Cela lui permettra de se sentir épaulé. 

 

Qualité de vie et bien-être au travail 

 

Le bien-être au travail est évidemment un aspect essentiel pour fidéliser un salarié, encore plus quand il s’agit de jeunes diplômés. 

Puisqu’ils sont au début de leur carrière professionnelle, ils peuvent tout à fait décider de quitter l’entreprise si cela se passe mal ou s’ils ne se sentent pas à l’aise au sein de celle-ci afin d’en trouver une qui correspond mieux à leurs attentes. 

 

La notion de bien-être au travail prend en compte deux aspects : le bien-être physique (matériel) et le bien-être moral (psychologique). Le bien-être physique et matériel va plutôt concerner l’environnement de travail : l’aménagement des bureaux, et le fait que chaque salarié ait un espace de travail dédié juste pour lui. Mais cela comprend aussi la notion de sécurité au travail qui doit être primordiale pour l’employeur. 

 

Mais lorsque l’on parle de bien-être au travail, on a plutôt tendance à penser au bien-être moral et psychologique. Le fait de bien s’entendre avec ses collaborateurs, d’avoir une bonne relation avec son manager et ses supérieurs hiérarchiques. Mais aussi de se sentir écouté et valorisé dans son travail. Surtout pour les jeunes diplômés. Les premières expériences professionnelles sont évidemment formatrices. Nous avions d'ailleurs expliqué l'importance de véhiculer une culture où l'épanouissement au travail prime. 

 

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La reconnaissance 

 

Même si le candidat recruté est un profil junior qui a encore des choses à apprendre, la notion de reconnaissance est primordiale. Cela rejoint d’ailleurs la notion de bien-être au travail. Lorsqu’un salarié se sent écouté, reconnu et valorisé, il se sentira bien dans l’entreprise et aura tendance à vouloir évoluer et prospérer. Malgré le peu d’expérience que possède un jeune diplômé, son avis peut être très pertinent et vaut autant que celui d’un autre collaborateur. Il faut écouter et prendre en compte son avis, surtout lorsque celui-ci détient une expertise spécifique. 

Les managers doivent donc développer une relation de confiance et d’échange avec leurs collaborateurs, et plus particulièrement les jeunes diplômés. Cette relation va permettre de booster la motivation, mais aussi l’engagement, de ces collaborateurs.
Dans un précédent article intitulé “Le leadership authentique”, nous avions décrit ce type de management qui vise à construire une relation de confiance pour favoriser l’engagement des collaborateurs. 

 

La responsabilisation 

 

Lorsque l’on recrute un jeune diplômé, il est important de lui donner des missions valorisantes qui vont lui permettre d’apprendre. Lui confier des responsabilités sera bénéfique. Pourquoi ? Car cela sera formateur pour lui, même s’il ne l’a jamais fait auparavant, s’il ressent un climat de confiance, il sera dans de bonnes conditions pour aborder de nouvelles missions. C’est également une manière de favoriser le développement de ses compétences. 

De plus, il se sentira valorisé et cela va lui permettre de prendre en autonomie. Petit à petit, il va prendre confiance en lui et va devenir de plus en plus indépendant sur les nouveaux projets.

 

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Les jeunes diplômés peuvent se montrer exigeants avec les entreprises, que ce soit au moment de l’embauche, ou bien une fois en poste. D’ailleurs, c’est maintenant au tour des entreprises de faire leurs preuves et de se montrer convaincantes. Les candidats juniors ont également de nombreuses attentes de l’entreprise : reconnaissance, responsabilisation, bien-être au travail ou encore les avantages concrets. Autant de choses sur lesquelles les entreprises doivent se challenger afin de représenter le choix idéal.